Page:Mercœur - Œuvres complètes, III, 1843.djvu/175

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tichambre et laquais, et si vous venez me voir »

Dérigny, sans répondre, ferma la porte et approchant un fauteuil du sien l’indiqua à Roger, qui ne s’y plaça qu’après avoir passé d’un regard l’examen de la physionomie renversée d’Arthur.

— Quand plaira-t-il à votre esprit de redescendre sur la terre du haut des régions éthérées, des plaines vaporeuses, ou perdu dans quelque lointaine excursion ?… Allons, beau mélancolique, regardez, non à vos pieds, mais : sur votre bureau, et lisez, approuvez. »

Roger plaça sous les yeux d’Arthur un journal ouvert sortant de la presse et tout humide encore.

— « Eh bien ! vous ne voyez pas ?

— Quoi ?… qu’est-ce ?

— Comment ! je vous présente hier un journaliste ; aujourd’hui je vous apporte un journal, et vous me demandez ce que c’est !

Ah ! c’est vrai, l’article promis, la description de mon bal.