Page:Mercœur - Œuvres complètes, III, 1843.djvu/197

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— À Rennes. Avez-vous quelque commission pour cette ville ?

— Pas pour le moment ; merci, mon cher.

— Présentez mes hommages à madame Dérigny ; mettez-moi à ses pieds dans la plus humble attitude. Je ne cherche pas à me présenter chez elle ; je pense que d’après la belle scène que vous lui avez faite, elle ne doit pas être visible de tout le jour. Je lui épargne donc ma visite ; celle que je viens de vous faire est assez longue pour compter pour deux. Adieu donc, mon cher Dérigny, tâchez de vous désenamourer, c’est la plus importante chose que je puisse vous souhaiter pour votre repos… Ah ! mon Dieu ! six heures bientôt ; je me sauve ! Adieu.

— Adieu, mon cher Roger !

Ils se pressèrent la main et se quittèrent : entre eux, c’était une amitié.