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XII

UN SERMENT.

Madame de Ferment n’avait tracé ses adieux au coupable auteur de sa mort qu’après avoir écrit ceux qu’elle adressait à madame de Kersanec. L’infortunée avait dévoilé aux regards de sa mère jusqu’au moindre secret caché dans les replis de son cœur, qui bientôt allait cesser de battre. Elle avait détaillé jusqu’à la plus petite des circonstances qui avaient amené pour elle le triste