Page:Mercœur - Œuvres complètes, III, 1843.djvu/32

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naissance à ce bon monsieur ; car, en travaillant, nous pourrions sortir d’embarras ; ce ne sera toujours pas ma faute si je n’y parviens pas. »

Le lendemain matin, l’obligeant monsieur revint à la maison ; il dit à Elisa que M. *** serait enchanté de mettre dans le premier numéro de son journal la petite nouvelle de mademoiselle Mercœur ; qu’il venait déjà de la porter à l’imprimerie ; que cela n’empêcherait pas son conte de paraître en même temps ; qu’il la priait seulement de se presser parce que le jour de la publication était fixé… Ensuite il lui dit que les éditeurs qui devaient venir lui demander un roman seraient contens si elle pouvait obtenir de madame Récamier la permission de le lui dédier…

« Madame Récamier a eu tant de bonté pour moi, monsieur, répondit Élisa, que je suis presque sûre qu’elle ne me refusera pas cette faveur ; elle a déjà bren voulu accueillir la dédicace de ma tragédie… Mais