Page:Mercœur - Œuvres complètes, III, 1843.djvu/323

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corde d’appui qui règne le long du mur, ne lâchez pas un instant ce fil d’Ariane, et baissez la tête de peur d’atteindre de trop près, non point à la hauteur, mais à l’abaissement de la voûte de l’escalier… Vous voilà devant la porte ; mais quelqu’un qui vous précédait de quelques marche s’est arrêté au but que vous destinez à votre ascension. Déjà la sonnette a fait entendre sa voix argentine… On ouvre, ne laissez pas refermer la porte, entrez aussi et suivez le visiteur qui suit une jeune servante qui le guide vers les maîtres de la maison.

— « Mon oncle ! s’écria Arthur en se levant avec empressement.

— Monsieur Rémi ! dit Francisca, que vous êtes bon de ne pas nous avoir oubliés ; il y a si long-temps que nous ne vous avions vu ! N’est-ce pas, Arthur ?

— Oui, mon oncle nous a bien négligés… Il savait pourtant tout le plaisir que… J’espère…