Page:Mercœur - Œuvres complètes, III, 1843.djvu/360

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N’avait-il pas à l’attention donnée à cette lecture, deviné le genre de l’ouvrage que méditait la promeneuse ? Oui, son imagination tendre et rêveuse devait plutôt s’alimenter de pensées de mort que se plaire à s’environner d’images d’existence. Young !… Oh ! qu’elle lui sembla belle en la voyant alors dans sa mémoire !

Il lisait, mais bientôt interrompant sa lecture, il retourne vivement les pages, revient au premier feuillet… Une réflexion rapide avait conduit ses doigts agiles… Son nom était peut-être écrit sur ce livre… oui, le voilà…

Madame la baronne Juliette de Saint-Aire. C’est bien elle. Le concierge l’a nommée baronne en lui remettant une carte de visite. Juliette ! qu’il est doux ce nom, qu’il doit être facile de l’entourer d’un soupir amoureux !

Puis son regard s’assombrit tout à coup ; car il n’a que le doute pour répondre à cette question, qu’il ne s’était pas encore