Page:Mercœur - Œuvres complètes, III, 1843.djvu/388

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

mandé et obtenu mademoiselle Juliette de Kersanec, sa sœur, pour épouse, et de laquelle il vit séparé depuis plus de trois ans. Dérigny comprit par-là que la baronne de Sainte-Aire, qui avait toujours gardé sur ses chagrins le plus religieux silence, était la femme de Roger. Cette découverte ne l’empêche pas d’être ponctuel au rendez-vous que lui avait donné le baron. Roger le conduit chez madame Darbi, c’est le nom de la dame ; Dérigny est ébloui de sa beauté ; Juliette perd beaucoup à la comparaison.