Page:Mercœur - Œuvres complètes, III, 1843.djvu/387

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ses démarches. Roger lui propose de le conduire chez une dame de la haute société avec laquelle il est fort lié, et lui dit que cette dame recevant chez elle les ministres, leur recommandera son protégé, et qu’ils se trouveront trop heureux de faire quelque chose pour la belle solliciteuse. Et cherchant aussitôt une de ses cartes dans son portefeuille, il la donne à Dérigny afin qu’il puisse le venir prendre à l’heure convenue. Dérigny, en regardant sur la carte quelle est la demeure de son ami, s’aperçoit qu’elle porte un autre nom que le sien et le lui fait observer. Alors Roger raconte à Arthur que lorsqu’il partit de Nantes pour aller en garnison à Rennes, il y fit la connaissance d’une grande dame ; que, devant l’épouser, elle lui fit obtenir du roi le titre de baron ; que Sa Majesté l’avait autorisé à y joindre le nom de Sainte-Aire ; que, depuis lors, il n’en signait pas d’autre. Que cette dame étant morte quelques jours avant l’époque fixée pour leur mariage, il avait de-