Page:Mercœur - Œuvres complètes, III, 1843.djvu/397

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bon oncle, le curé Ambroise Rémi ; il veut déposer le fardeau de ses fautes dans le sein de son second père, du protecteur de sa femme et de son fils. Le curé est arrivé à Paris ; il a caché à Francisca le sujet de son voyage ; il a amené avec lui Pierre, ce serviteur qui, le jour du bal de l’anniversaire de Francisca, fit entrer M. Rémi, qu’un valet congédiait assez brusquement. C’est un orphelin élevé par le curé, honnête garçon, plein de zèle, et tout dévoué à son protecteur. Toutes les démarches du curé pour arracher son neveu au déshonneur qui l’attend, ont été vaines ; il sera jugé le lendemain. Il se rend à la prison de Dérigny pour y recevoir sa confession. Arthur ne paraîtra point au tribunal des hommes avant d’avoir désarmé la colère du juge suprême par un aveu de ses erreurs et de son crime. Juliette est auprès de cet infortuné ; lorsqu’on introduit le vénérable pasteur, elle se jette aux pieds du vertueux prêtre, lui dit qu’elle est coupable, implore sa bénédiction et se retire.