Page:Mercœur - Œuvres complètes, III, 1843.djvu/399

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signature du banquier ; que cette faute l’a conduit au crime qu’il a commis ; que ce crime est trop grand pour que Dieu puisse l’en absoudre… Dieu a pardonné aux meurtriers de son fils !… Cette réflexion du curé porte un peu de calme dans l’âme d’Arthur ; il reçoit à genoux et dans un grand recueillement le corps de notre Seigneur. Ce baume, versé sur les blessures d’Arthur semble diminuer ses souffrances ; il prend les mains de son oncle, les baise avec respect, les place sur son cœur, et lui recommande sa femme, son fils ; et Juliette, Juliette, si bonne, si malheureuse, met ordre à ses affaires, pour n’avoir après sa sentence, qui sera la mort, qu’à se disposer à paraître devant Dieu.