Page:Mercœur - Œuvres complètes, III, 1843.djvu/401

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Tous les crieurs quittent le quartier en même temps ; un monsieur a tout acheté… Quelque malade peut-être, que ces cris incommodent, l’aura prié de les renvoyer ; mais point, c’est un parent de Juliette. Il la trouve à vingt pas de sa maison ; il lui dit, pour l’engager à rentrer, qu’il vient passer une heure avec elle. Eh bien ! lui dit-elle, donnez-moi votre bras. » Elle veut employer ce temps à se promener ; elle part le lendemain pour un long voyage ; elle veut revoir encore le jardin du Luxembourg ; cette promenade est si belle ! elle la parcourt et paraît, lorsqu’elle est dans le bois, examiner avec attention un de ses arbres. Elle veut s’asseoir sur le banc le plus proche de cet arbre : c’est celui contre lequel elle s’était appuyée lorsque Dérigny la secourut, et le banc sur lequel il la fit asseoir. Elle prie son parent de la conduire jusqu’à une église qu’elle lui indique ; il veut l’attendre, elle s’y oppose. Elle se met à genoux sur la pierre, entend la messe dans un grand re-