Page:Mercœur - Œuvres complètes, III, 1843.djvu/402

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cueillement, communie… Elle sort de l’église, prend un fiacre, et se fait conduire à à la prison de Dérigny… Il lui apprend qu’il doit mourir le lendemain ; elle l’exhorte au courage, lui dit qu’il ne mourra pas seul, qu’elle recevra la mort du coup dont il sera frappé… Elle veut encore une fois être bénie par l’honnête curé, qui ne quitte pas son neveu ; mais elle demande qu’il la bénisse avec Arthur. Ils se mettent à genoux, le vertueux prêtre étend ses mains si pures sur leurs têtes inclinées, et les bénit. Dérigny demande pardon à Juliette, elle le presse sur son cœur… Elle rentre chez elle, prend quelque nourriture, donne l’ordre de ne recevoir personne, et se met à écrire.