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II

LE BÉNÉDICTIN.

C’était par une claire et fraîche nuit d’automne, le ciel était de ce bleu foncé, de cette nuance primitive dont il se colore lorsque, tout nouvellement déchargé de nuages, il ne reste plus aucun voile sur la nudité de son azur. La lune, dans toute la richesse et la beauté de sa lumière, brillantait de son reflet d’argent les feuilles humides des arbres. La pluie qui venait de tomber avait