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QUATRE AMOURS.

I

UN BAL.

Un bal ! Oh ! quand la vie est nouvelle, lorsqu’elle n’est point encore défleurie d’illusions, c’est chose ravissante qu’un bal ! — Cet éclat des flambeaux, ce parfum des fleurs, cette musique, voix humaine du plaisir, ces danseuses, sylphides légères, belles de parure, de grâces et de jeunesse… — Oh ! c’est une scène brillante du drame de l’existence ; c’est une féerie d’amour, de bonheur et de riante folie !