Page:Mercœur - Œuvres complètes, III, 1843.djvu/468

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— C’est bien, c’est bien Mais quel est ce papier ?

— Une nouvelle supplique en faveur du prisonnier Poulhain, adressée à Votre Majesté par le sieur de Bossu.

— Encore… Cet homme a vraiment une infernale persévérance pour m’ennuyer de l’insipide refrain de sa prière. Voyons pourtant s’il se décide à me donner ses chiens… Non, de par saint Hubert, il les refuse encore ! Il sait cependant que ce n’est qu’à ce prix qu’il peut acheter la grâce qu’il demande Eh bien ! qu’il les garde !… Je jure que Wolfand de Poulhain ne franchira pas le seuil de son cachot, tant que je n’aurai pas à joindre à ma meute d’élite les deux lévriers noirs du sieur de Bossu… C’est qu’ils sont de pure race et d’une beauté rare !… »

Louis s’étant replacé dans le même fauteuil qu’il venait d’occuper, Olivier se disposa à remplir, auprès de son royal maître, une fonction très peu ministérielle, pour un diplomate en possession du portefeuille des