Page:Mercœur - Œuvres complètes, III, 1843.djvu/71

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Alphonsine. Aussi a-t-il obtenu le privilège d’ouvrir le bal avec la maîtresse de la maison. Avez-vous remarqué qu’il n’a dansé que cette contredanse ?

— C’est qu’il est passé dans la salle de jeu. Regardez, le voilà là-bas qui parie.

— Pendant le duo, avez-vous fait attention à la parfaite harmonie des deux voix ?

— Méchante !

— Tenez, monsieur Duval, continua la mère, chaque fois que je vois ce pauvre Déligny auprès de sa femme, en contemplant ce visage si pâle et si froid, et cette figure si vive et si animée, je ne puis m’empêcher de croire…

Heureusement pour madame Dérigny, la danseuse qui vint se rasseoir auprès de mademoiselle Alphonsine, et à qui M. Duval rendit sa place, empêcha la fin de cette remarque faite et communiquée par un esprit de charité chrétienne.

Enfin le temps qui ne s’arrête pas plus sur les heures de plaisir que sur celles de