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Page:Mercier - L’Habitation Saint-Ybars.djvu/108

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ramènerons votre père à la vie. Ne pleurez plus, aidez-moi. »

Pélasge savait ce qu’il y a à faire en cas d’asphyxie par submersion ; il se mit immédiatement à la besogne, en recommandant toutefois que l’on regagnât le rivage le plus promptement possible.

La voix rude et impérieuse de Sémiramis s’éleva :

« Zot tendé ? dit-elle aux rameurs, cé pa tan pou zonglé, non ! ramin, ramin, ramin ! can nou rivé, chakenne a gagnin ain bon cou ouiski. »

Toute la famille Saint-Ybars et quelques étrangers attendaient sur le wharf. Quand on vit Pélasge agiter son mouchoir en signe de triomphe, des clameurs de joie lui répondirent.

Au moment où la chaloupe abordait, le sycomore disparaissait dans le lointain.

CHAPITRE XX

Repentir et réconciliation



Quand Saint-Ybars reprit ses sens, il était dans le pavillon du wharf ; tous les membres de la famille l’entouraient. L’ouragan était passé ; tout était tranquille ; on n’entendait que le clapotement ordinaire de l’eau sous le wharf. Parmi les personnes présentes était le médicin de l’habitation ; il recommanda à Saint-Ybars de ne pas