Page:Mercier - La Destruction de La Ligue, ou la réduction de Paris, 1782.djvu/140

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bats pour ma gloire & pour ma couronne.

Un autre Chef

Votre courage, Sire, nous fait trembler. C’est à nous à mourir pour vous ; à vous, Sire, de vivre pour régner sur la France ; & nous osons dire que ce vous est un devoir.

Henri.

Eh bien ! le tout entre vos mains… Je veux que les plus déterminés ligueurs perdent leur férocité en ma présence. C’est au moment que je serai maître de la capitale & que je pourrai me venger d’eux, qu’ils reconnoîtront que mon cœur est porté naturellement à pardonner à ses ennemis.

Un autre Chef, à demi-voix.

Puisse-t-il ne plus se trouver de ces monstres fanatiques, s’élançant de l’ombre des autels, pour signaler leurs religieuses perfidies !