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Page:Mercier - La Destruction de La Ligue, ou la réduction de Paris, 1782.djvu/156

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Scène III

LANCY, HILAIRE pere, Mad. HILAIRE, Mlle. LANCY, L’OFFICIER.
Lancy, la joie & la surprise sur le visage.

C’est elle ! mon ami, c’est… la voici… Je suis le plus heureux des peres…

Mlle. Lancy, se précipitant dans ses bras.

Mon pere !… je ne croyois plus obtenir du ciel cette faveur insigne.

Hilaire pere, avec une pieuse indignation.

Est-ce bien toi que je revois en ces lieux ?

Lancy, voulant l’embrasser.

Ah, mon ami !

Hilaire pere, le repoussant.

Moi, ton ami ! Suis-je l’ami d’un traître à sa religion & à sa patrie ? d’un homme qui s’est rangé contre nous, qui nous assiege, qui