Page:Mercier - La Destruction de La Ligue, ou la réduction de Paris, 1782.djvu/174

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Scène VI.

HILAIRE pere, les deux dames HILAIRE, Mlle. Lancy.
Tous quatre sont accablés et dans des postures différentes.
Mad. Hilaire.

Dans quelle extrêmité plus horrible sommes-nous retombés !

Mlle. Lancy.

O mon père, ne nous aviez-vous donc apporté ce pain, trésor si rare, que pour qu’il nous fût ravi l’instant d’après par ces barbares !

Hilaire pere.

Mon courage est abattu… Tant d’adversités m’accablent enfin… Je n’y résiste plus… O nouveau spectacle de douleur !… Ma mere… Elle est comme anéantie. (Ils prodiguent tous leurs soins à la grand’-mere.)