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Page:Mercier - La Destruction de La Ligue, ou la réduction de Paris, 1782.djvu/175

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Mad. Hilaire grand’-mere.

Ah, mon fils ! à peine puis-je parler… Dieu m’exauce… Je mourrai dans vos bras.

Hilaire pere.

Si vous mourez, nous vous suivrons.

Mad. Hilaire grand’-mere.

J’ai fini ma carrière ; mais la vôtre doit s’étendre : j’ai quelque chose d’important à vous dire, & je ne sais si j’en aurai le temps & la force… Il faut que je vous éclaire… Les momens me sont précieux.

Hilaire pere.

De quoi voulez-vous parler, ma mere ?

Mad. Hilaire grand’-mere.

Tu auras peine à le croire ; ta bonne foi, ta candeur… Mes enfans, j’ai entendu… Ecoutez-moi, mon fils. Ici à cette place même…