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Page:Mercier - La Destruction de La Ligue, ou la réduction de Paris, 1782.djvu/211

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Un autre Ligueur.

Ma foi, me voilà bien repû.

Un autre Ligueur.

Le vin des Espagnols est fort bon. Il donne courage à la besogne.

Plusieurs Voix sortant des cachots, dont quelques-unes sont éteintes.

Ayez pitié de nous !… ayez pitié de nous !…

Une Voix seule.

Ou rendez-nous la vie… ou donnez-nous tout-à-fait la mort !

Plusieurs Voix

Au nom de Dieu… au nom de l’humanité… au nom de tout ce qui peut vous être cher… Prenez donc compassion de nous !

Louchard.

Oui, oui, pitié de vous, misérables huguenots ! Crevez, crevez ; allez à tous les diables.

Anroux.

J’aurois plutôt pitié d’un chien… Qu’ils