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Page:Mercier - Tableau de Paris, tome II, 1782.djvu/207

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CHAPITRE CLXXI.

Pensions.


On a senti la nécessité d’enseigner aux enfans autre chose que la langue latine. Plusieurs pensions, où l’éducation est complete, se sont formées sous les auspices des lumieres nouvelles. Cette éducation est purgée de cet alliage pédantesque qui ailleurs la déshonore. Il étoit excessivement ridicule de donner la même éducation à un militaire, à un magistrat, à un négociant, à un médecin, & d’éloigner l’étude la plus nécessaire, celle des langues vivantes.

On trouve donc à Paris des pensions nouvelles, formées sur un plan raisonné, où tous les arts sont admis, où chaque éleve choisit la science qui doit prédominer dans son emploi futur. Ces établissemens sont dus aux progrès des lumieres, & aux plaintes fréquentes & légitimes que les écrivains