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Page:Mercier - Tableau de Paris, tome IX, 1788.djvu/264

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mœurs françaises, qui sont devenues beaucoup plus indulgentes ; & l’on a remarqué d’ailleurs que ce hideux spectacle, fait tout au plus pour attrister les regards, n’avoit aucun pouvoir contre le mal qu’on vouloit guérir. Je serois même tenté de croire que les corpuscules, émanés de ces cadavres aériens & disséminés par les vents, n’ont servi qu’à faire germer au loin cette ivraie lombarde & juive, & à gangrener ce beau royaume, &c. &c. &c.

CHAPITRE DCCXXXVIII.

Très-haut & très-puissant Seigneur.


Comme ces mots sont ronflans ! mais on les pardonne, quand ils figurent dans un billet d’enterrement, & qu’ils se répètent dans le journal de Paris, à l’article morts. C’est le dernier élan de l’orgueil, le dernier soupir de la vanité.