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Page:Mercier - Tableau de Paris, tome V, 1783.djvu/157

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flatte l’amour-propre de celui qui est témoin de cette modestie. Une belle femme est toujours touchante, mais dans l’infortune & noyée dans les larmes, elle excite un interêt qui va jusqu’à fléchir l’avare & désarmer le tyran. Pourquoi ? C’est que la foiblesse est à son dernier période, & l’on n’a alors que le parti d’être généreux.

Nos femmes ont voulu du tems de Tronchin se donner quelqu’exercice, monter à cheval. Un seul accident a suffi pour les replonger dans leur état favori, l’inaction. Mais c’est au bal qu’elles reprennent des forces presqu’incroyables ; là elles sont des héroïnes, ainsi qu’aux tables de jeu, où elles veillent tandis que les hommes tombent de lassitude & demandent quartier.