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Page:Mercier - Tableau de Paris, tome VII, 1783.djvu/226

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par des fêtes brillantes qu’on pouvoit regarder encore comme des séances académiques. Le charme de la littérature en faisoit le principal agrément. On a vu tous les hommes célebres & contemporains fraterniser dans cette loge, malgré la différence de leur art. Ce rapprochement unique avoit un intérêt qui prêtoit à la réflexion. Plusieurs loges joignent à leurs travaux la pratique assidue de la bienfaisance ; & on a honoré publiquement une pauvre fruitiere qui, ayant onze enfans, en avoit adopté un douzieme avec le sentiment de la tendresse & le courage de la charité. Cette récompense de la vertu sans faste a été imaginée par des francs-maçons ; ils s’amusent, & ils sont charitables.