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Page:Mercier - Tableau de Paris, tome VIII, 1783.djvu/275

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trouveront insignifiant & même insultant le salut de l’étranger, qui se contenteroit de poser sa joue contre la sienne.

Le premier jour de l’an est marqué chez nous pour tous ces baisers d’usage & d’étiquette. Que de caresses on se fait en public ce jour-là ! Mais voyez ces embrasseurs : plus ils étendent les bras, moins ils sentent.

Toutes ces froides embrassades, images imparfaites d’une faveur précieuse quand le cœur la donne & la reçoit, devroient être à jamais supprimées. On diroit que le Parisien est très-chaud en amitié ; & presque toujours l’homme qu’il embrasse avec tant de zele, n’est ni ne peut être son ami.

CHAPITRE DCLI.

Vieux Garçons.


Il y auroit bien des choses à dire sur le célibat, si commun dans notre siecle, & triomphant dans la capitale. En examiner les