ldstad) mais il y a plus, le mois prochain ; quand un homme se marie, prend femme —
— Voilà que se rebleuit le ciel de ta
jeunesse, c’est un écho des accords de ton temps de chanson ! Ainsi cela va être ; je l’avais bien compris ; tu avais seulement besoin d’ailes et de ciseaux.
. — Des ciseaux ?
. — Oui, les ciseaux de la volonté pour couper
tous les liens, t’échapper et t’envoler.
— Non, tu deviens trop insolent !
m’accuser de rompre une promesse publique ! Je penserais à faire défaut ? Mais c’est un délit de diffamation, — injures verbales !
. — Mais es-tu fou ? Qu’est-ce que tu veux ? Parle
donc ! — parle !
— Oui, expliquez-vous
donc ! De quoi s’agit-il ?
— D’un emprunt à la caisse d’épargne.
. — Un emprunt !
. — Oui, exactement un endossement de cent
thalers ou à peu près.
— Oh non, je vous félicite !
Dieu, que c’est charmant !
. — Qu’y a-t-il maintenant ? (Il se dirige vers
les dames.) Ceci est inopportun.
— Bravo ; le son de la trompette proclame.
délicieusement qu’il t’est né un frère en Amour !
— Penser, Lind
et Anna, — pensez, il l’a obtenue ! Les voilà fiancés !
C’est la huitième qui quitte cette
maison, pourvue ; — (tournée vers Falk), sept sœurs, — toutes avec des pensionnaires.
(Elle est trop émue et tient son mouchoir sur ses yeux.)
— Il va venir des gens pour
féliciter !
— Mon ami, il me
semble que je vis dans une délicieuse ivresse.
. — Chut ; — comme fiancé, tu es membre de
la société de modération des délices ; obéis aux lois de la corporation ; — aucune orgie ici ! (Il se tourne vers