Page:Merlant - Bibliographie des œuvres de Senancour, 1905.djvu/22

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près la 27e de C. Elle traite du système de la dégradation et de la réparation ou réintégration des êtres : « C’est celui de « L’esprit des choses », et de plusieurs autres écrits de la même école », écrit Sénancour en 1809 ; et en 1833 il en reste au même point : il ne fait pas allusion à Ballanche.

La 31e de D (sur l’immortalité) développe les mêmes vues que la 35e de C, mais en insistant sur l’aveu implicite de ceux qui veulent l’ériger en dogme pour dominer les sociétés.

Les derniers chapitres de D (du 32e au 39e) sont de pure imagination métaphysique.

Dans la 44e de C, Sénancour écrivait : « Un livre manque à la terre ; celui de Locke ou celui de Cicéron et même celui de Marc Aurèle n’en forment que quelques pages… Un seul volume contiendrait tout ce qu’il faut aux sociétés humaines. » La note B de D montre que Sénancour ne conçoit plus cette idée d’un catéchisme philosophique où seraient condensés « les principes et les résultats ». Après avoir parlé de sa pensée dispersée en plusieurs œuvres et toujours remaniée, il montre que l’essentiel serait de s’attacher fortement à « son idée la plus intime », et de travailler toute sa vie à l’exprimer ; il développe des vues mystiques sur le vague nécessaire de toute pensée profonde : « C’est par le vague qu’elle se rattache à l’avenir. » On devient ainsi un frêle anneau d’une chaîne longue et peut-être utile, celle des intelligences humaines, qui peuvent elles-mêmes se rattacher à d’au très intelligences.

Dans la même note, Sénancour rappelle que, dans l’intention où il était de