Page:Merlant - Bibliographie des œuvres de Senancour, 1905.djvu/21

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plaisante ; — à mesure, d’ailleurs, qu’il est plus patient dans ses espérances, il accepte l’idée qu’elles puissent, après très longtemps, se réaliser par l’évolution d’un état de choses encore obscur et compliqué).

Dans la suite, les éditions C et D présentent de très nombreuses analogies ; l’ordre des chapitres de D diffère de celui de C, et D contient des morceaux à effet nouveaux. Prométhée (20e : de la joie) ; sur l’argent (26e : de Vor et de la prospérité) ; sur le beau (27e : le beau) ; sur l’immortalité (31e).

La 13e (Réformes) est visiblement inspirée d’un souci d’actualité, Sénancour apostrophe les réformateurs, impuissants à modifier les hommes par les choses, ou inversement. Son caractère perce ici. « Au milieu d’une civilisation agitée, un homme d’un caractère indépendant a pour vertu la résignation, pour énergie, la retenue. » Contre la popularité.

La 16e correspond aux deux dernières de B et à la 22e de G (la nuit sur le lac). A l’idée d’une beauté accablante s’ajoute ici celle « d’une volupté insaisissable » ou de « consolations plus cachées encore. »

La 23e de D (de l’apparente imperfection du monde) reproduit à peu