Page:Merrill - Les Fastes, 1891.djvu/20

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Madrigaux, éventails et cris aigus de rire !
Seul, en ce jour élu pour l’oubli des soucis,
Le Bouffon, las de dire aux dames vaux-de-vire,
Cherche à sa langueur d’âme un durable sursis.


Perclus et se crispant en tristes attitudes,
Il mire sa laideur au bord du bassin d’or,
Où les blancs nénufars, fleurs des béatitudes,
Le leurrent vers l’espoir du Trône et du Trésor.


Sa marotte, lancée en l’air, tintinnabule ;
Des ronds dans l’eau parmi la fuite des poissons,
Le spasme, une bulle aux lèvres du funambule…

Que lente est cette danse, et que sont ces chansons !