Page:Merrill - Les Fastes, 1891.djvu/41

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Le troupeau des Tritons soufflait, l’écume aux tempes,
Dans les conques ; le vent, secouant son sommeil,
Soulevait l’algue échevelée au bout des hampes.


Et vers le crépuscule, en ce noble appareil,
La barque déroula son lumineux sillage :
Et le Héros entra dans l’orbe du soleil.


Seul, son glaive flambait sur l’argent de la plage,
Afin qu’un futur Preux, surgissant du millier,
L’empoignât quelque soir pour en sacrer son âge.

C’est ainsi que mourut le chaste chevalier.