Page:Merrill - Les Fastes, 1891.djvu/61

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Un page au bleu camail, de sa voix désolée,
Chante à l’âme des morts des ballades d’amants
Sur le seuil de basalte et d’or du mausolée.

Et c’est partout, par la contrée inconsolée,
Des glas en les beffrois dont les sonneurs déments
Pleurent, aurore et soir, leur maîtresse en allée.

Car le Roi roux bataille en la rouge mêlée,
Et ne reviendra plus, prosternant ses tourments
Sur le seuil de basalte et d’or du mausolée,
Pleurer, aurore et soir, sa maîtresse en allée.