Page:Merrill - Les Fastes, 1891.djvu/63

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Parfois s’éplore, au fond des corridors nocturnes,
Un air énamourant de harpe et de rebec,
Et voici passer, fol, avec un frisson sec,
Le cortège — or et fer — des Reines taciturnes.

Et ce sont des doigts bleus meurtris aux coups du sort,
Et des yeux révulsés en de pâles colères,
Et tout ce chuchotis de voix crépusculaires
Disant le mal d’aimer en l’hiver de la mort !