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Des frênes et des pins, déjà darde midi :
La brise vocalise au cœur des fleurs si frêles,
Et les feuilles en pleurs soupirent de désir :
Mais morne, ce jour-là, la Princesse s’attarde
À poursuivre le cours de son mauvais plaisir.
III
« Les monts là-bas sont bleus comme un éveil de rêves
Et, ô le cor qui râle en le matin vermeil !
Si pâle est la paresse en la saison des sèves.
Oh ! m’évader des murs de mon divin enfer
Vers les lointains où vont les graves cavalcades
Caracolant au chant des fanfares de fer !
Au fond de la forêt glapit la mâle meute :
J’entends par heurts d’horreur haleter l’hallali,
Et c’est là-bas, là-bas, comme un émoi d’émeute.