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LES PORTES

Voici bientôt venir, dans les sanglots froids du vent
Et les larmes lentes de la pluie, l’Automne :
L’Automne qui du même geste monotone
Ferme les portes de l’étable où beugleront longuement,
L’hiver, les bœufs rêvant au pâturage,
Et celles de l’écurie où les grands chevaux lourds
Ayant fini de traîner dans les labours
La charrue, sentent peser sur eux le joug de l’âge,
Et celles de la grange où les derniers fléaux
Ont cessé de rythmer, au poing des rudes gas