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Page:Merrill - Les Quatre saisons, 1900.djvu/140

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RETOUR TRISTE

Puisque voici venir les mauvais jours
Où les corbeaux croassent la peine de l’automne
Sur la forêt qui verse ses feuilles à l’oubli
Comme des larmes,
Allons revoir, rêvant à l’année qui finit,
La petite maison rouge au bord de l’eau
Où nous connûmes, l’été, la folie de l’espoir
Et de croire que nous serions des enfants
Toujours.