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LE SECRET

Mon âme s’est réfugiée dans l’église noire des pins,
Une heure de cette journée où le monde m’a fait mal.
Le vent chantait sur le mont et dans le val,
Voix même de la terre qui découvre à tous son sein,
Comme une mère à qui ses enfants peuvent confier leur peine.

Et je lui ai dit « Terre qui berces les générations vaines
De ta voix qui ne s’est jamais tue au fond des bois,
Je viens après tant d’autres, hélas ! chercher en toi