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Page:Merrill - Les Quatre saisons, 1900.djvu/203

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NOËL

Noëls des anciens temps, hymnes d’or dans la nuit,
Verrières empourprant la neige de la lande,
Bergers chantant, chacun droit sous sa houppelande
Dans le bercail où les troupeaux dorment sans bruit ;

De village à village, alors que l’ombre luit,
Les sabots des bambins allant, serrés en bande,
Quêter à chaque seuil le pain, le vin, la viande,
Pour donner à manger au vagabond qui fuit ;