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Page:Merrill - Les Quatre saisons, 1900.djvu/34

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C’est le paisible labeur au soleil
Dans l’enclos de la petite maison
Où moururent, vieux enfants qu’on veille,
Tant d’aïeux au son des oraisons.

Soudain, en crispant les mains,
Le nouveau-né se réveille à la faim
Dans son berceau que la brise balance
Comme une nourrice murmurant une romance.

Et la mère qui lave dans la cour
Cesse, pensive, sa chanson d’amour,
Et le père qui bêche au jardin
Fronce le front aux soucis de demain.