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Page:Merrill - Les Quatre saisons, 1900.djvu/35

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ENTERREMENT

Venez avec des couronnes de primevères dans vos mains,
Ô fillettes qui pleurez la sœur morte à l’aurore.
Les cloches de la vallée sonnent la fin d’un sort,
Et l’on voit luire des bêches au soleil du matin.

Venez avec des corbeilles de violettes, ô fillettes
Qui hésitez un peu dans le chemin des hêtres
Par crainte des paroles solennelles du prêtre ;
Venez le ciel est tout sonore d’invisibles alouettes.