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Page:Merrill - Une voix dans la foule, 1909.djvu/124

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Je n’entends que le vent dans le jardin des roses,
Le lointain tintement d’une fontaine, et comme
Un bruit frais de baisers sur des lèvres écloses.
L’Amour, dieu de la nuit, rit de mon désir d’homme.

Ô ma sœur dont la voix vers les astres s’élève,
Reviendras-tu jamais dans le jardin des roses ?
Tu ne me réponds pas, et je meurs et je rêve
De n’être qu’un sanglot sur tes lèvres écloses !