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Page:Merrill - Une voix dans la foule, 1909.djvu/125

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LE PIANO

La chambre tiède encor du parfum de sa grâce
Et qu’une main pieuse avait close au grand jour,
Je l’ai, ce soir, ouverte à la lumière lasse
Du crépuscule doux aux regrets de l’amour.

Rien n’y fut dérangé : ces roses desséchées,
La nuit de son départ, ont embaumé mon deuil ;
Ces bibelots, ce sont choses qu’elle a touchées ;
Son éventail est là, laissé sur un fauteuil.