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Page:Merrill - Une voix dans la foule, 1909.djvu/150

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SOUVENIR D’AUTOMNE

Au vicomte et à la vicomtesse d’Osmoy.

Le soir efface l’heure au cadran. Le château,
Coiffé d’ardoise bleue et flanqué de tourelles,
Veille parmi les bois assombris du plateau
Où les vents de la mer apaisent leurs querelles.

Il domine, dressé par d’orgueilleuses mains,
La vallée où l’on voit, sous un ciel monotone,
La brume s’amasser, grise, aux creux des chemins.
C’est déjà le frisson de la première automne.