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Page:Merrill - Une voix dans la foule, 1909.djvu/151

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Un lourd silence tombe. À peine les corbeaux
Croassent-ils encore en volant vers leur gîte.
Les bœufs sont à l’étable où le bruit des sabots
A cessé, car la nuit automnale vient vite.

Les vitres peu à peu s’éclairent. Un instant,
On voit s’ouvrir une porte dans le mur sombre.
Et voici qu’on entend le rire d’un enfant
Qui chante le printemps et semble chasser l’ombre !