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Page:Merrill - Une voix dans la foule, 1909.djvu/171

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LE BEAU PAYS

À Albert Mockel.

Pays de troupeaux lents, d’eaux vives et d’yeuses,
Me voici qui reviens, meurtri par la cité,
Te demander ta paix douce aux âmes pieuses
Et l’oubli de l’hiver et l’espoir en l’été.

Bientôt j’écouterai les abeilles sauvages
Charmer de leur labeur murmurant et serein,
Tel le bruit de la mer sur de lointains rivages,
L’heure bleue où l’on dort parmi le romarin.