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Page:Merrill - Une voix dans la foule, 1909.djvu/22

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Aussi reste-t-il là, ployé sous les désastres,
Et la bouche collée aux carreaux d’un vitrail,
Comme s’il voulait boire à travers leur émail
La lueur de la lune et la fraîcheur des astres.

Et toujours le poursuit, d’un souffle lent et froid
Et du bruit de ses pas épouvantables, l’ange
Qui, l’ayant étranglé dans son palais étrange,
Ceindra sous l’aube d’or la couronne du roi.