MERCVRE DE FRANCE
26, RVE DE CONDE. —— PARIS
Le Mercure de France occupe dans la presse du monde entier une pl ique : il est établi sur un plan très différent de ce qu’on a coutume d’er une revue, et cependant plus que tout autre périodique il est la ch signifie ce mot. Alors que les autres publications ne sont, à proprem e, que des recueils peu variés et d’une utilité contestable, puisque t qu’elles impriment paraît le lendemain en volumes, il garde une in ciable valeur documentaire, car les deux tiers au moins des matiè on voit ne seront jamais réimprimées. Et comme il est attentif à t qui se passe, à l’étranger aussi bien qu’en France, dans presque tous naines, et qu’aucun événement de quelque importance ne lui échap présente un caractère encyclopédique du plus haut intérêt. Il fait re une large place aux œuvres d’imagination. D’ailleurs, pour juger abondance et de sa diversité, il suffit de parcourir quelques-uns de nmaires et la liste des chroniques de sa « Revue de la Quinzaine » (V couverture du présent volume).
La liberté d’esprit du Mercure de France, qui ne demande à ses réc rs que du savoir et du talent, est trop connue pourque nous y insistic opinions les plus contradictoires s’y rencontrent. Nous ajouterons l’expression multiple de plusieurs générations d’écrivains ; qu’il a tré tout le mouvement poétique des vingt-cinq dernières années ; n des idées aujourd’hui admises ne l’étaient point lorsque, le premie : exprima ; que beaucoup d’esprits dont l’influence sur les contempor manifeste sont de chez lui ; qu’enfin il a contribué plus que toute a blication à faire connaître en France les littératures, la pensée et angers.
Il n’est peut-être pas inutile de signaler qu’il est celui des grands på ques français qui coûte le moins cher, puisque le prix de son abo nt excède à peine celui des journaux à un sou. Nous envoyons gratuitement à toute personne qui nous en fait la dema
