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Page:Merrill - Une voix dans la foule, 1909.djvu/24

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Mais le roi, se sachant mourir, ferme les yeux,
Et rêve aux temps lointains où, devant une reine,
Il se prosterna, lui, fils des dieux et des cieux.

Et pendant que le fou s’égosille en l’arène,
Silencieux il prie, ayant senti l’essor
Des grands anges vibrer sur ses cent palais d’or.