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Page:Merrill - Une voix dans la foule, 1909.djvu/47

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DÉSESPOIR

Ce soir, sous le ciel d’ombre et d’or
Où des yeux semblent apparaître,
Je porte aux terres de la Mort
Les rêves auxquels je fus traître.

L’heure s’assombrit sur les bois
Où ne passera plus personne ;
Cette saison sans vents ni voix
Est celle, lourde, de l’automne.